Salut à tous amis pêcheurs.
Cela faisait trop longtemps que je n'avais pas posté un petit compte rendu, alors je vais essayer de vous faire partager le plaisir que j'ai pu avoir pendant une semaine.
Lundi 08 juin, le camion est rempli raz les portes, au petit matin c'est le départ, direction un lac de barrage d'environ 200 hectares.
Le temps d'attendre mon pote qui descend du 77, nous nous retrouvons et allons rejoindre les berges sur un poste repéré en l'attendant.
Le temps est couvert, les orages sont annoncés pour la soirée, ça commence bien. Le temps de monter le camp, et vlan c'est parti pour la pluie. Du coup les premiers lancés se font à l'aveuglette sans trop réfléchir, bonne bouffe au camion, on verra mieux demain le cul dans le bateau... Le niveau du lac est déjà assez haut d'après les dires de quelques autochtones croisés sur le chemin. Mais ce n'est rien comparé à ce qui nous attend...
Au petit matin (mardi) première dépose en bateau pour Adrien, première manipulation de l'écho, pas évident tout cela est nouveau pour nous.
Nous sommes accompagné de Brita la petite chienne Rotweiller de mon pote, 03 ans et avec son maitre depuis un mois. Elle a kiffé le dépaysement et les bouillettes aussi... elle a bouffé tout le pot qui m'a fait prendre mes deux premières carpes.
Mardi soir, à peine posé dans le biwy, départ sur une de mes cannes, petit combat tranquille et rondement mené, une carpe d'environ 05 kilos.
Mais pas évident tout de même car l'eau est monté et continuera à monter pendant 3 jours, jusqu'à prendre plus d'un mètre sur la berge, puis les trois derniers jours à redescendre considérablement, même plus qu'elle n'était montée, nous obligeant à pêcher scions vers le ciel pour éviter les arbustes immergés et à déplacer par trois fois le camp pour pouvoir rester au plus près des cannes car les zones de pêche changeait inévitablement. Une vrai semaine sportive, le dos s'en souviendra un moment.
Puis mercredi matin pour me sortir du lit, nouveau départ sur le même coup que la précédente, même combat, tranquille, même poisson ? Non tout de même pas mais la petite sœur, environ 5 kilos aussi. On rigole pas, j'ai la tête dans les chaussettes...
Puis les jours qui suivent ne seront que malédiction. Ces mouvements de niveau n'aidant surement pas, de nombreux spots de bordures disparaissent à vue d'œil à notre grand désespoir. Nous enchainons les départs, casse sur casse, décroche sur décroche, trop d'hésitation à sauter dans le bateau, pas assez d'expérience en la matière pour utiliser l'outil correctement. Pourtant la zone de pêche l'impose, des fonds de plus de 20M entre les spots et notre berge, des à pic de rochers énormes, des arbres immergés. La totale !
Puis le beau temps revient, grosse chaleur, j'en profite pour taquiner la perche, après avoir observé des bancs entier, mais là encore dur dur, une seule perche sur une lusox n°3 depuis le bateau, désolant, je ne sais plus pêcher ou quoi !? Je tente ma chance à l'asticot depuis le bord, et là grosse surprise, des gardons énormes et énervés, plusieurs casses sur mon 12°/°° mais quelques uns de sortis, de suite posés au vif sur un bouchon mais rien, pas de brochet dans le coin, dommage. Enfin disons surtout que les poissons de ce lac on l'air bien difficile, ils n'ont même pas voulu d'un bon gros lombric bien frais de mon jardin esché sur une ligne au bouchon, jamais vu ça, j'ai toujours fait du poisson au vers de terre...
Une tite photo du poste, surement le moins sauvage du lac, le poste des touristes quoi !
Samedi (déjà), le beau temps bas son plein, j'en profite pour aller nager un peu sous l'œil attentif de Brita, équipé du masque et du tuba j'observe les fonds, la visibilité est bonne jusqu'à près d'1M50 c'est un régal. Je comprends mieux les quelques accrocs de bordure.
Pendant ce temps là mon pote désespère de prendre enfin un poisson sans décrocher ou sans casser, malheureusement pour lui le résultat est sans appel, rien, nada. Je lui laisserai pourtant deux ou trois départs tous cassés. Je ferais même une casse sur ses cannes. Il sortira trois gros chevenes à 200M de distance, pas cool avant la nuit quand on peut pas aller reposer les montages à cause du vent.
Et là samedi soir, c'est l'erreur. Adrien ma concède un spot à la pointe d'une ile qu'il pêchait depuis le début sans résultat (à part les chevenes). J'emmène ma ligne avant la nuit, amorçage, etc... 02H du mat' départ de fou, contact, décroché. Je rage ! 30 minutes de réflexion plus tard, je me lance à la rame (la batterie est HS) et je redépose plus ou moins au même endroit le montage. Au petit matin je me tâte, mais finalement je n'y touche pas, je laisse pêcher, arrive l'après-midi, après mangé je me tâte et finalement je n'y touche toujours pas. Et j'ai très bien fait car à 14H30 re départ de fou. Et là le bon réflexe, contact, je ne tire pas dessus, je saute dans le bateau et je me laisse tracter pour m'approcher au plus près du poisson. Au bout de 30M je réalise que je viens de commettre une énorme erreur de débutant, j'ai oublié l'épuisette dans la précipitation. Plus de moteur, le fil est tendu, j'essaie mais je tourne en rond, impossible de revenir. Tant pis je cale la canne entre mes jambes freins légèrement desserré et je rame comme un malade pour regagner la berge, je chope l'épuisette et là enfin les choses sérieuses peuvent commencer. Le doute s'installe, que se passe-t-il je ne sens plus rien, même pas mon plomb de 160grs, elle ne peut pas être tankée dans les arbustes sinon j'aurais une tension, en fait elle revenait vers moi profitant de la pente pour regagner le milieu du lac et là c'est la rencontre en surface, aucune résistance, à vrai dire un combat pas trop dur à mener. Verdict, un poisson de 8 kilos bien tordu au niveau de la queue, peut-être pour ça qu'il n'avait pas une super puissance hormis son faible poids. Là malgré le sourire d'Adrien de voir une carpe après tant de jours d'attente, je le sens amère, il est dégoutté de m'avoir laisser pêcher "sa" pointe mais c'est l'jeu ma pauvre lucette.
Lundi 15 juin, c'est l'heure du départ sous le pluie. Un p'tit resto avant de partir et nous nous quittons la tête pleine de rêves.
Bilan de cette semaine. Trop de casses et de décroches (une sous mes pieds pour un poisson vu et estimé entre 10 et 15 kilos, j'ai hésité à me foutre à l'eau en chaussure, j'aurai dû), 3 carpes au sec, 3 chevenes, je ferais même un gardon sur un montage tiger, 1 perche, une dizaine de gardons, de bonnes rencontres, des paysages magnifiques, un temps pas très sympa pour un mois de juin. Un amorçage graine au spot qui aura tout de même attiré quelques poissons (blé, chenevis, maïs, feverolle, tiger). Nous avons également eu l'agréable visite non stop des moustiques et aoutats, l'horreur, on s'est fait bouffer, on ressemblaient à de jeunes ados boutonneux tellement nous avions de piqures partout sur le corps.
Ce que nous retirons de cette expérience, c'est que nous avons appris beaucoup de choses, de nos erreurs et de nos rencontres, et surtout que la prochaine fois il faudra être mobile, c'est là le point le plus pénalisant de notre cession pour moi, mais bon le plaisir était là, les retrouvailles entre pote, les bonnes bouffes, avec le camion équipé d'un frigo on peu manger de la viande fraiche et des salades fraiche de crudité, des fruits... toute la semaine et ça c'est cool ! En tout cas j'ai été séduis par les lacs de barrage.
RDV au prochain numéro, en espérant pouvoir ramener plus de photos de carpes.
Que l'été soit bon pour vous.
Bon désolé, les photos sont coupés, je ne sais pas pourquoi, j'ai fait ce poste sur FPS puis copié collé sur Sud pêche et voilà le résultat, tant pis, c'est trop long, j'ai la fleme de tout refaire...